Par définition, un stablecoin est un type de cryptomonnaie dont la valeur est stable, car basée sur celle d’un autre actif.
Les actifs sous-jacents des stablecoins sont divers. Classiquement, la plupart sont adossés à une monnaie fiduciaire comme le dollar, l’euro ou le yen. D’autres, plus exotiques, se basent sur des matières premières, des commodités ou encore sur la valeur d’autres cryptomonnaies.
Les stablecoins cherchent à résoudre divers problèmes rencontrés dans la cryptosphère :
Réduire la volatilité : comme ces jetons suivent la valeur d’autres actifs, ils sont théoriquement plus stables que les autres cryptomonnaies (d’où leur nom stablecoin). Ils peuvent aussi servir dans certains cas particuliers, par exemple à certains traders pour se protéger des mouvements du marché.
Réduire les frais de conversion : ils permettent d’éviter la conversion de crypto vers monnaie fiduciaire parfois coûteuse, pour lui préférer des conversions crypto/crypto engendrant moins de frais.
Réduire la taxation : comme il n’y a pas de conversion vers une monnaie fiduciaire, les stablecoins peuvent – selon les pays – permettre d’éviter certaines taxations. Pour un particulier non professionnel en France, les transactions crypto/crypto ne sont pas taxées.
Parmi les stablecoins les plus connus, nous pouvons citer Tether (USDT), l’USD Coin de Circle (USDC), TrueUSD (TUSD) ou encore le stablecoin de MakerDao (DAI).
La demande pour les stablecoins est croissante. Une étude montre qu’en une année, les stablecoins ont progressé pour représenter progressivement plus de 60 % du volume total enregistré sur les plateformes de trading.
Cette évolution est également observable au niveau des volumes échangés : Tether a par exemple connu un pic de volume à 42 milliards de dollars en juin 2019.